A noter, l’absence de notre père spirituel Yann saki Gouriou, qui aura fait une bonne partie des préparatifs et qui, à la dernière minute a eu un empêchement. Un grand merci à lui !
Une fois le tout mis en place, il ne fallait qu’à trouver suffisamment de conducteur pour mener toute cette ptite marmaille à bon port ! Petite dédicace à notre cher président et à la sagesse incarnée alias Papayo pour avoir mis leur break et leur camion pour stocker une bonne partie du matos !
Le départ d’argenton était donc fixé à 16H pour arriver aux alentours de 18H au camping. Une fois arrivés, on a pu assister au grand déballage des tentes deux secondes qui de plus en plus font office de panneau publicitaire casi gratos pour quechua. S’en est directement suivi un tournoi de palets bretons agrémenté de deux trois cervoises pour les anciens. Une fois que le tout installé, le groupe s’est motivé pour aller checker le spot et se coller un ti surf au couché du soleil. En arrivant sur la plage, on a eu droit à des bonnes petites conditions, plutôt appropriées à la pratique du surf, mais suffisantes pour amuser tout le monde.
Au retour, il a vite fallu aller préparer la popote pour rassasier nos ptits jeunes en pleine croissance. On avait donc d’un côté les cuisiniers et de l’autre, nos vieux sportifs pour un apéro à rallonge. Voyant cela le gérant du camping, qui est surement plus habitué à voir revenir les mêmes vieux à caravanes et camping-car d’une année sur l’autre, est venu nous demander timidement à plusieurs reprises si « tout allait avec nous ». Le gars était un espèce de quinquagénaire corps usé par le travail, maigre comme lankou, jean remonté jusqu’au omoplates, chemise de bucheron renfroquée jusqu’aux genoux, sabots mi cuir mi plastique, bref un gars à la mode !! Au fil des ses passages, on en a vite conclu qu’il commençait à avoir des sérieux doutes sur la tranquillité qu’allait connaître son camping sur les deux prochaines nuits. Il avait mis à disposition dans son vieux hangar une cuisine aux allures de collectivité, quelques tréteaux, et des planches qui nous ont bien dépannées pour nos repas du soir. Notre engouement pour le week-end a surement du lui faire passer sa tension d’un cap, car peine passé 11h, il est venu calmer le jeu. Pablo a essayé de l’amadouer en lui proposant gracieusement un verre, mais rien à faire.
On a donc du finir notre assiette de pâte carbonara et se retrancher calmement vers notre QG. Les plus jeunes, sont allés à la queleuleu se brosser les dents pendant 3 minutes, mettre leur pyjama et aller gentiment se coucher pendant que les plus anciens préparaient ardemment le programme de la folle journée qui allait suivre.
Rien qu’avec cette demi-journée, le mini trip avait déjà rapidement pris des allures de vacances. C’est assez drôle car le Cap Sizun n’est jamais qu’à une heure de route de chez nous, mais rien qu’avec un tel environnement, tout le monde avait l’impression d’être dans un autre pays. En effet, les paysages sont sensiblement différents des nôtres, le cap paraît sauvage, peu peuplé mais le peu de gens qui l’occupent semblent par conséquent, être directement entrés dans la légende à la naissance.
Le lendemain ce n’est pas le coq qui s’est chargé de nous réveiller. C’est cet infect Beubeu qui, non content d’avoir déjà fait passer une nuit horrible à Ronan et Laupicat, à sorti tout notre bataillon d’un profond sommeil avec des blagues aussi grasses les unes que les autres. C’est donc vers 7H30 qu’une bonne partie du groupe a sorti la tête de leur deux secondes pour finalement se rendre compte qu’il n’avait plus qu’à attendre longuement l’arrivée du pain commandé la veille.
On s’est finalement tous retrouvé pour un ptit déj aux alentours de 9h. Chacun a pris des forces pour aller passer le restant de la matinée dans l’eau. Une fois arrivé sur le spot, les vagues avaient sérieusement baissé. Un petit mètre sans vent s’offrait à nous. On s’est tous mis à l’eau. Les ptits jeunes se sont tous bien gavés avec leur petit gabarit tandis que c’était un peu plus laborieux pour les grands. La session a donc duré environ trois heures avant de sonner la retraite du spot pour aller casse crouter aux QG !
On a sorti les fameuses boites d’un kg de pâté Hénaff restantes de l’Anaëlle challenge histoires de rassasier tous les sportifs. C’est aussi à ce moment que les reste de l’équipe est arrivée pour profiter du week-end. Vanessa, le pti Léo, Laetitia, Maud, Anaelle, Grolos et Pépé ont rejoint la fine équipe pour enfin finir au grand complet.
Une fois la vaisselle faîte, on s’est vite empressé de rejoindre de nouveau le spot avant que la houle se casse définitivement la figure.
Le soleil commençait à taper de plus en plus, et on pouvait enfin se sentir en été et presque vacances tant le mini trip prenait des allures tranquilles. C’était donc reparti pour des heures de surf sans relâche. Pendant ce temps là, Maga continuait tranquillement d’initier son neveu au bodyboard avec une tribord break bi-place! C’était assez drôle à regarder le tonton mettre des gros carves avec un nimbus entre les bras.. Au même moment tous les ptits jeunes comme Louis Conan, Mahoule, Fanch, Quentin tentaient de prendre le plus de vagues possibles pour profiter à fond du nouveau terrain de jeu qui leurs étaient offert. Le temps passe, les vagues aussi et il est aussi temps de songer à sortir de l’eau pour préparer le méchant barbecue qui nous attendait. Toute la troupe est finalement A ce petit jeu, Grolo a vite pris les devants en embauchant Mahoule et le pti Louis Conan pour préparer les 90 saucisses et autres merguez !
Le barbeuc fini, la fine équipe c’est rassemblée autour de lampes à gaz en guise de feu de camp, pour une veillée intergénérationnelle. Au vu de l’ambiance, le cercle est devenu de plus en plus grand, et c’est casi l’ensemble du groupe qui s’est retrouvé autour du feu pour une causerie à l’ancienne. Les jeunes en on évidemment profité pour piocher des blagues infâmes dans leur répertoire pour amuser toute la galerie. Les plus anciens fatigués de la journée, restaient paisiblement écouter cette ribambelle de kids raconter chacun leurs tours leurs histoires. Ce petit jeux a finalement durée jusqu’au milieu de la nuit avant que le marchand de sable assomme tout le monde à coup de pioche.
Le dimanche, il a fallut un peu plus de temps pour que toute l’équipe soit sur pieds, mais aux alentours de 10h tout ce ptit monde avait la tête dans leur bol de chocapic. Les jours s’assemblent et se ressemblent, branle bas de combat et tout le monde sur le spot. Là les conditions avaient cruellement changé. Seuls 50 cm se s’offraient à nous, mais qu’importe la session à vite pris des allures de cirque Grus. On s’est retrouvé au moins à 20 sur un peak à surfer comme on pouvait. Quand d’autres se collaient une sess habillés en footeux et casquette de trucker, d’autres s’amusaient avec une balle en essayant la lancer sur ceux qui arrivaient à se mettre debout. Les filles en ont profité pour sortir les longboards, et on d’après elles jamais autant profité que dans ces petites vagues. A ce jeu, Nolwenn, Emilie et Juliette se sont bien gavées.Notre cher président en à même profité pour initier sa Carlita au bodyboard. Un succès!!
Finalement même avec ces mini conditions ce ne sont que des sourires qui ont remplacé la frustration qui peut souvent naître à surfer des vagues de la sorte. C’est ce qui nous a fait constater que l’objectif du mini trip était tout simplement atteint. Des vagues, des vieux, des moins vieux, des jeunes, des plus jeunes, du soleil, et de la joie.
Au bout de 3h se sess aux allures de kermesse, c’était l’heure d’aller casse-crôuter une dernière fois avant de faire les paquetages. C’est le gérant du camping qui a du être soulagé de nous voir partir. Qu’à cela n’tienne on sera encore plus nombreux l’année prochaine !!!
Un grand merci à tous pour s’être motivé, à Emilie pour les démarches, à Sakin pour son aide, à maitre obiYoan kenobi pour son camion, puis à tous pour la bonne humeur..
A l’année prochaine !!
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